Grands Motets au Siècle des Lumières
jeudi 19 Août 2021
· 21h00
Vézelay, basilique Sainte-Marie-Madeleine
8€ à 43€

Distribution

ENSEMBLE MARGUERITE LOUISE
Gaétan Jarry
direction
Maïlys de Villoutreys dessus
Mathias Vidal haute-contre
David Witczak basse-taille

Programme

Jean-Philippe RAMEAU (1683-1764),
Quam dilecta tabernacula, In convertendo Dominus

Jean-Joseph CASSANÉA DE MONDONVILLE (1711-1772),
Dominus Regnavit, In exitu Israel

Renseignements et réservations

+33(0)3 86 94 84 40 • billetterie.festival@lacitedelavoix.net

Ouverture des réservations :
mercredi 26 mai : donateurs (par courrier, par téléphone, sur place)
lundi 14 juin : tout public (en ligne, par courrier, par téléphone, sur place)
voir les modalités de réservation

Biographies

ENSEMBLE MARGUERITE LOUISE
Marguerite Louise trouve son inspiration dans une voix mythique, celle de Marguerite Louise Couperin, la vraie, chan- teuse adulée en son temps et cousine de François Couperin. Choisie comme figure égérique de l’ensemble par l’organiste Gaétan Jarry. Naturellement tourné vers le baroque français, répertoire privilégié́ de cette muse qui y bril- lait « avec une grande légèreté et un goût merveilleux » (Titon du Tillet), Marguerite Louise fait une entrée remarquée dans le monde du disque en 2015 avec son premier enregistrement, Motets pour une Princesse (L’Encelade), dédié́ à Charpentier ; un disque salué par la critique qui a permis à l’ensemble d’imprimer sa marque : une intensité émotionnelle unique et une empreinte sonore riche, généreuse et personnelle. Depuis 2016, Marguerite Louise a le plaisir de collaborer régulièrement avec le Château de Versailles ; à l’Opéra Royal dans des productions lyriques et à la Chapelle dans des programmes sacrés, là-même où s’illustrait en son temps Marguerite Louise Couperin, l’une des premières femmes admises à y chanter. En 2017, Marguerite Louise y interprète l’emblématique opéra de Charpentier Les Arts Florissans, objet d’un enregistrement paru sous le label Château de Versailles Spectacles en septembre 2018 et unanimement salué comme une référence (5 Diapason, 5 étoiles Classica et Diamant d’Opéra Magazine). L’autre port d’attache historique de Marguerite Louise est l’église Saint Gervais – Saint Protais à Paris, dont l’orgue vit briller la dynastie des Couperin. L’ensemble organise en 2018 une intégrale des Motets de François Couperin et s’y produit régulièrement devant un public fidèle. Exportant le répertoire français avec une esthétique qui lui est propre, Marguerite Louise plaît en France et à l’étranger. (Sinfonia en Périgord, Festival de musique sacrée de Saint Malo, Festival d’Automne de Souvigny, La Coursive de La Rochelle, Cité de la Musique-Paris, Palais Farnèse de Rome, etc.). Le savoir-faire et la personnalité́ brillante du chœur Marguerite Louise ont été remarqués dans plusieurs productions lyriques réalisées en collaboration avec des orchestres internationaux, tels que Pygmalion de Rameau, Médée et Actéon de Charpentier aux côtés de Tafelmusik et de l’Opéra Atelier de Toronto, ainsi que dans La Damnation de Faust de Berlioz en collaboration avec l’orchestre Les Siècles (dir. François-Xavier Roth). Son dernier enregistrement La Messe du Roi Soleil infuse son esthétique dans un nouveau répertoire à grand chœur et grand orchestre, celui des grands motets royaux de Lully et De Lalande. Sorti sous le label Château de Versailles Spectacles en juin 2019, il a notamment été récompensé par 5 Diapason et 5 étoiles Classica. En 2020, Marguerite Louise prépare cinq nouveaux enregistrements pour le label CVS : George Dandin et La Grotte de Versailles de Lully, la Missa Assumpta Est de Charpentier, des Concertos et Motets de Haendel avec la soprano Chiara Skerath, les Grands Motets de Rameau et Mondonville et un récital d’air d’opéras de Rameau avec le ténor Mathias Vidal. Ces projets seront donnés en concert notamment à Versailles, Vézelay, Lyon, et Strasbourg. Enfin Marguerite Louise se produira pendant un mois au Théâtre des Bouffes du Nord puis en tournée pour la pièce de théâtre George Dandin ou le mari confondu de Molière / Lully dans une mise en scène de Michel Fau.

Gaétan Jarry direction
Chef d’orchestre et organiste français né en 1986, Gaétan Jarry est le fondateur de l’ensemble Marguerite Louise. Après un parcours récompensé́ de nombreux premiers prix aux conservatoires de Versailles et de Saint-Maur-des- Fossés (classe de Frédéric Desenclos, Éric Lebrun), Gaétan Jarry se perfectionne au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris d’où̀ il sort diplômé de la licence d’organiste-interprète en 2010 dans la classe d’Olivier Latry et Michel Bouvard. Organiste à l’église Sainte Jeanne d’Arc de Versailles, il devient en 2016 co-titulaire des Grandes Orgues Historiques de l’église Saint-Gervais à Paris. De 2010 à 2017, Gaétan Jarry fut également directeur de la Maîtrise des Petits Chanteurs de Saint-François de Versailles. Sa passion pour la voix et pour les répertoires anciens l’emmène à créer l’ensemble Marguerite Louise, chœur et orchestre de référence de la nouvelle scène baroque. Comme chef d’orchestre et soliste, il se produit en France et à l’étranger. Il collabore régulièrement avec le Château de Versailles, au cœur duquel il se produit à la tête de son en- semble dans le répertoire de musique sacrée, de musique de chambre et d’opéra. Gaétan Jarry consacre une large part de sa discographie à la musique baroque française. En décembre 2019, il fait paraître « Noëls Baroques à Versailles », enregistré aux Grandes Orgues de la Chapelle Royale de Versailles, en collaboration avec les Pages du Centre de musique baroque de Versailles sous le label Château de Versailles Spectacle, (disque 5 diapason). L’année à venir, il fera paraître six enregistrements consacrés à Charpentier, Haendel, Rameau.

Maïlys de Villoutreys dessus
Après quelques années de violon, Maïlys de Villoutreys intègre la Maîtrise de Bretagne et y découvre le chant. Tout en poursuivant des études d’italien, elle est élève au CNR de Rennes, puis au CNSM de Paris, où elle obtient bril- lamment son Master en 2011. Maïlys de Villoutreys découvre la scène dès son plus jeune âge en interprétant des rôles d’enfants à l’Opéra de Rennes. Elle incarnera ensuite plusieurs rôles mozartiens : Barbarina, puis Pamina au CNSMDP, et Melia dans l’opéra de jeunesse Apollon et Hyacinthe. A l’Opéra Royal de Versailles, elle chante Amour (Orphée et Eurydice, Gluck) et Clarine (Platée, Rameau). Plus récemment, Maïlys était Clarice dans La Double Coquette, l’opéra baroque/contemporain de Dauvergne et Pesson avec l’ensemble Amarillis. Son goût prononcé pour le répertoire baroque l’amène à se produire avec de nombreux ensembles, comme Pygmalion (R. Pichon), Desmarest (R. Khalil), les Musiciens du Louvre (M. Minkowski), Les Surprises (L-N Bestion de Camboulas), Le Banquet Céleste (D. Guillon), Ricercar Consort (P. Pierlot), Concerto Soave (J-M Aymes), les Folies Françoises (P. Cohen-Akénine)… Sa discographie inclut deux récitals : Il Pianto della Madonna avec l’ensemble Desmarest (2016 – BRecords), et des Chansons de Laborde avec le Trio Dauphine (2015 – Evidence Classics).

Mathias Vidal haute-contre
Diplômé du CNSM de Paris, après des études de Musicologie à Nice, Mathias Vidal est lauréat du CFPL puis « révélation classique » de l’ADAMI. Il s’illustre dans un répertoire très vaste allant du bel-canto italien (Ernesto dans Don Pasquale, Elvino dans La Sonnambula, Almaviva dans Il Barbiere di Siviglia), à la musique baroque et classique (Hippolyte et Aricie, Platée, Pygmalion, The King Arthur, The Indian Queen, L’Incoronazione di Poppea, Les Indes Galantes, Les Boréades, Pedrillo dans L’Enlèvement au Sérail, Vogelgesang dans Der Schauspieldirektor, Cecco dans Il Mondo della Luna, Platée, La Didone de Cavalli), en passant par la musique « légère » (Aristée et Pluton dans Orphée aux Enfers, Piquillo / Don Pedro dans La Périchole, Lorenzo dans Fra Diavolo, Oreste dans La Belle Hélène, Camille dans La Veuve Joyeuse) sans oublier la musique du XXe siècle (L’Amour Coupable de Thierry Pécou, Les Caprices de Marianne d’Henri Sauguet, Dialogues des Carmélites, Le Nain de Zemlinsky, Fando et Lis de Benoît Menut) ou le répertoire romantique ou post romantique (Beppe dans I Pagliacci, Les Quatre Valets des Contes d’Hoffmann, La Théière / Le Petit Vieillard / La Rai- nette dans L’Enfant et les Sortilèges, Brighella dans Ariadne auf Naxos de Strauss, le rôle-titre de Cinq-Mars de Gounod, Prosperpine de Saint-Saëns), Nadir dans Les Pêcheurs de Perles. Il collabore fréquemment avec le Palazzetto Bru-Zane de Venise et le Centre de Musique Baroque de Versailles, l’ensemble Amarillis, Pygmalion, le Concert d’Astrée, le Concert Spirituel, les Arts Florissants, Les Nouveaux Caractères, etc. Sous la direction de chefs comme Alain Altinoglu, Jean-Claude Casadesus, William Christie, Patrick Davin, Emmanuelle Haïm, Enrique Mazzola, Hervé Niquet, Jérémie Rohrer, Pascal Rophé, Ulf Schirmer, avec des metteurs en scène tels que Yves Beaunesne, Jean-Louis Grinda, Clément Hervieu-Léger, Jonathan Kent, Pier Luigi Pizzi, François Rochaix, Michel Fau, Jean-François Sivadier…

David Witczak basse-taille
Après des études au conservatoire de Lille, David intègre le Centre de Musique Baroque de Versailles puis le conservatoire d’Amsterdam. Il profite alors des conseils de Valérie Guillorit, Maarten Koningsberger, Hélène Dufour ou David Wilson-Johnson. De retour à Paris il se perfectionne auprès d’Anna Maria Bondi et Sébastien Obrecht. Il joue Philinte dans Les Amants Magnifiques, comédie-ballet de Molière et Lully, sous la direction d’Hervé Niquet. Il interprète également Bellone, Osman et Huascar (Les Indes Galantes, Rameau), Jupiter et Télénus (Naïs, Rameau), Enée et Le Marin (Didon et Enée, Purcell), Der Priest (Die erste Walpurgisnacht, Mendelssohn). Son goût pour le jeu scénique l’amène à travailler auprès de metteurs en scène comme Jean-Denis Monory (Coviello dans L’Egisto de Mazzocchi et Marazzoli), Edouard Signolet (Ben dans The Telephone de Menotti), ou plus récemment Vincent Tavernier (Giacinto dans Il mondo alla roversa de Galuppi). Il retrouve régulièrement la compagnie de l’Ensemble Marguerite Louise dirigé par Gaétan Jarry. Il enregistre à ses côtés des petits motets de Charpentier, des grands motets De Lalande et Lully, ou encore le rôle de La Discorde (Les Arts Florissants, Charpentier). On pourra l’entendre prochainement aux côtés de Louis-Noël Bestion de Camboulas dans des mélodies de Fauré et Duparc, dans Les Fêtes d’Hébé (Rameau) avec Orfeo Orchestra dirigé par György Vashegyi, dans La fille de Madame Angot (Lecocq) avec l’Orchestre de Chambre de Paris, ou dans Georges Dandin (Molière et Lully) mis en scène par Michel Fau avec L’Ensemble Marguerite Louise dirigé par Gaétan Jarry.

Photo : Ensemble Marguerite Louise © Franz Griers

Grands Motets au Siècle des Lumières
jeudi 19 Août 2021
· 21h00
Vézelay, basilique Sainte-Marie-Madeleine
8€ à 43€

Distribution

ENSEMBLE MARGUERITE LOUISE
Gaétan Jarry
direction
Maïlys de Villoutreys dessus
Mathias Vidal haute-contre
David Witczak basse-taille

Programme

Jean-Philippe RAMEAU (1683-1764),
Quam dilecta tabernacula, In convertendo Dominus

Jean-Joseph CASSANÉA DE MONDONVILLE (1711-1772),
Dominus Regnavit, In exitu Israel

Renseignements et réservations

+33(0)3 86 94 84 40 • billetterie.festival@lacitedelavoix.net

Ouverture des réservations :
mercredi 26 mai : donateurs (par courrier, par téléphone, sur place)
lundi 14 juin : tout public (en ligne, par courrier, par téléphone, sur place)
voir les modalités de réservation

Biographies

ENSEMBLE MARGUERITE LOUISE
Marguerite Louise trouve son inspiration dans une voix mythique, celle de Marguerite Louise Couperin, la vraie, chan- teuse adulée en son temps et cousine de François Couperin. Choisie comme figure égérique de l’ensemble par l’organiste Gaétan Jarry. Naturellement tourné vers le baroque français, répertoire privilégié́ de cette muse qui y bril- lait « avec une grande légèreté et un goût merveilleux » (Titon du Tillet), Marguerite Louise fait une entrée remarquée dans le monde du disque en 2015 avec son premier enregistrement, Motets pour une Princesse (L’Encelade), dédié́ à Charpentier ; un disque salué par la critique qui a permis à l’ensemble d’imprimer sa marque : une intensité émotionnelle unique et une empreinte sonore riche, généreuse et personnelle. Depuis 2016, Marguerite Louise a le plaisir de collaborer régulièrement avec le Château de Versailles ; à l’Opéra Royal dans des productions lyriques et à la Chapelle dans des programmes sacrés, là-même où s’illustrait en son temps Marguerite Louise Couperin, l’une des premières femmes admises à y chanter. En 2017, Marguerite Louise y interprète l’emblématique opéra de Charpentier Les Arts Florissans, objet d’un enregistrement paru sous le label Château de Versailles Spectacles en septembre 2018 et unanimement salué comme une référence (5 Diapason, 5 étoiles Classica et Diamant d’Opéra Magazine). L’autre port d’attache historique de Marguerite Louise est l’église Saint Gervais – Saint Protais à Paris, dont l’orgue vit briller la dynastie des Couperin. L’ensemble organise en 2018 une intégrale des Motets de François Couperin et s’y produit régulièrement devant un public fidèle. Exportant le répertoire français avec une esthétique qui lui est propre, Marguerite Louise plaît en France et à l’étranger. (Sinfonia en Périgord, Festival de musique sacrée de Saint Malo, Festival d’Automne de Souvigny, La Coursive de La Rochelle, Cité de la Musique-Paris, Palais Farnèse de Rome, etc.). Le savoir-faire et la personnalité́ brillante du chœur Marguerite Louise ont été remarqués dans plusieurs productions lyriques réalisées en collaboration avec des orchestres internationaux, tels que Pygmalion de Rameau, Médée et Actéon de Charpentier aux côtés de Tafelmusik et de l’Opéra Atelier de Toronto, ainsi que dans La Damnation de Faust de Berlioz en collaboration avec l’orchestre Les Siècles (dir. François-Xavier Roth). Son dernier enregistrement La Messe du Roi Soleil infuse son esthétique dans un nouveau répertoire à grand chœur et grand orchestre, celui des grands motets royaux de Lully et De Lalande. Sorti sous le label Château de Versailles Spectacles en juin 2019, il a notamment été récompensé par 5 Diapason et 5 étoiles Classica. En 2020, Marguerite Louise prépare cinq nouveaux enregistrements pour le label CVS : George Dandin et La Grotte de Versailles de Lully, la Missa Assumpta Est de Charpentier, des Concertos et Motets de Haendel avec la soprano Chiara Skerath, les Grands Motets de Rameau et Mondonville et un récital d’air d’opéras de Rameau avec le ténor Mathias Vidal. Ces projets seront donnés en concert notamment à Versailles, Vézelay, Lyon, et Strasbourg. Enfin Marguerite Louise se produira pendant un mois au Théâtre des Bouffes du Nord puis en tournée pour la pièce de théâtre George Dandin ou le mari confondu de Molière / Lully dans une mise en scène de Michel Fau.

Gaétan Jarry direction
Chef d’orchestre et organiste français né en 1986, Gaétan Jarry est le fondateur de l’ensemble Marguerite Louise. Après un parcours récompensé́ de nombreux premiers prix aux conservatoires de Versailles et de Saint-Maur-des- Fossés (classe de Frédéric Desenclos, Éric Lebrun), Gaétan Jarry se perfectionne au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris d’où̀ il sort diplômé de la licence d’organiste-interprète en 2010 dans la classe d’Olivier Latry et Michel Bouvard. Organiste à l’église Sainte Jeanne d’Arc de Versailles, il devient en 2016 co-titulaire des Grandes Orgues Historiques de l’église Saint-Gervais à Paris. De 2010 à 2017, Gaétan Jarry fut également directeur de la Maîtrise des Petits Chanteurs de Saint-François de Versailles. Sa passion pour la voix et pour les répertoires anciens l’emmène à créer l’ensemble Marguerite Louise, chœur et orchestre de référence de la nouvelle scène baroque. Comme chef d’orchestre et soliste, il se produit en France et à l’étranger. Il collabore régulièrement avec le Château de Versailles, au cœur duquel il se produit à la tête de son en- semble dans le répertoire de musique sacrée, de musique de chambre et d’opéra. Gaétan Jarry consacre une large part de sa discographie à la musique baroque française. En décembre 2019, il fait paraître « Noëls Baroques à Versailles », enregistré aux Grandes Orgues de la Chapelle Royale de Versailles, en collaboration avec les Pages du Centre de musique baroque de Versailles sous le label Château de Versailles Spectacle, (disque 5 diapason). L’année à venir, il fera paraître six enregistrements consacrés à Charpentier, Haendel, Rameau.

Maïlys de Villoutreys dessus
Après quelques années de violon, Maïlys de Villoutreys intègre la Maîtrise de Bretagne et y découvre le chant. Tout en poursuivant des études d’italien, elle est élève au CNR de Rennes, puis au CNSM de Paris, où elle obtient bril- lamment son Master en 2011. Maïlys de Villoutreys découvre la scène dès son plus jeune âge en interprétant des rôles d’enfants à l’Opéra de Rennes. Elle incarnera ensuite plusieurs rôles mozartiens : Barbarina, puis Pamina au CNSMDP, et Melia dans l’opéra de jeunesse Apollon et Hyacinthe. A l’Opéra Royal de Versailles, elle chante Amour (Orphée et Eurydice, Gluck) et Clarine (Platée, Rameau). Plus récemment, Maïlys était Clarice dans La Double Coquette, l’opéra baroque/contemporain de Dauvergne et Pesson avec l’ensemble Amarillis. Son goût prononcé pour le répertoire baroque l’amène à se produire avec de nombreux ensembles, comme Pygmalion (R. Pichon), Desmarest (R. Khalil), les Musiciens du Louvre (M. Minkowski), Les Surprises (L-N Bestion de Camboulas), Le Banquet Céleste (D. Guillon), Ricercar Consort (P. Pierlot), Concerto Soave (J-M Aymes), les Folies Françoises (P. Cohen-Akénine)… Sa discographie inclut deux récitals : Il Pianto della Madonna avec l’ensemble Desmarest (2016 – BRecords), et des Chansons de Laborde avec le Trio Dauphine (2015 – Evidence Classics).

Mathias Vidal haute-contre
Diplômé du CNSM de Paris, après des études de Musicologie à Nice, Mathias Vidal est lauréat du CFPL puis « révélation classique » de l’ADAMI. Il s’illustre dans un répertoire très vaste allant du bel-canto italien (Ernesto dans Don Pasquale, Elvino dans La Sonnambula, Almaviva dans Il Barbiere di Siviglia), à la musique baroque et classique (Hippolyte et Aricie, Platée, Pygmalion, The King Arthur, The Indian Queen, L’Incoronazione di Poppea, Les Indes Galantes, Les Boréades, Pedrillo dans L’Enlèvement au Sérail, Vogelgesang dans Der Schauspieldirektor, Cecco dans Il Mondo della Luna, Platée, La Didone de Cavalli), en passant par la musique « légère » (Aristée et Pluton dans Orphée aux Enfers, Piquillo / Don Pedro dans La Périchole, Lorenzo dans Fra Diavolo, Oreste dans La Belle Hélène, Camille dans La Veuve Joyeuse) sans oublier la musique du XXe siècle (L’Amour Coupable de Thierry Pécou, Les Caprices de Marianne d’Henri Sauguet, Dialogues des Carmélites, Le Nain de Zemlinsky, Fando et Lis de Benoît Menut) ou le répertoire romantique ou post romantique (Beppe dans I Pagliacci, Les Quatre Valets des Contes d’Hoffmann, La Théière / Le Petit Vieillard / La Rai- nette dans L’Enfant et les Sortilèges, Brighella dans Ariadne auf Naxos de Strauss, le rôle-titre de Cinq-Mars de Gounod, Prosperpine de Saint-Saëns), Nadir dans Les Pêcheurs de Perles. Il collabore fréquemment avec le Palazzetto Bru-Zane de Venise et le Centre de Musique Baroque de Versailles, l’ensemble Amarillis, Pygmalion, le Concert d’Astrée, le Concert Spirituel, les Arts Florissants, Les Nouveaux Caractères, etc. Sous la direction de chefs comme Alain Altinoglu, Jean-Claude Casadesus, William Christie, Patrick Davin, Emmanuelle Haïm, Enrique Mazzola, Hervé Niquet, Jérémie Rohrer, Pascal Rophé, Ulf Schirmer, avec des metteurs en scène tels que Yves Beaunesne, Jean-Louis Grinda, Clément Hervieu-Léger, Jonathan Kent, Pier Luigi Pizzi, François Rochaix, Michel Fau, Jean-François Sivadier…

David Witczak basse-taille
Après des études au conservatoire de Lille, David intègre le Centre de Musique Baroque de Versailles puis le conservatoire d’Amsterdam. Il profite alors des conseils de Valérie Guillorit, Maarten Koningsberger, Hélène Dufour ou David Wilson-Johnson. De retour à Paris il se perfectionne auprès d’Anna Maria Bondi et Sébastien Obrecht. Il joue Philinte dans Les Amants Magnifiques, comédie-ballet de Molière et Lully, sous la direction d’Hervé Niquet. Il interprète également Bellone, Osman et Huascar (Les Indes Galantes, Rameau), Jupiter et Télénus (Naïs, Rameau), Enée et Le Marin (Didon et Enée, Purcell), Der Priest (Die erste Walpurgisnacht, Mendelssohn). Son goût pour le jeu scénique l’amène à travailler auprès de metteurs en scène comme Jean-Denis Monory (Coviello dans L’Egisto de Mazzocchi et Marazzoli), Edouard Signolet (Ben dans The Telephone de Menotti), ou plus récemment Vincent Tavernier (Giacinto dans Il mondo alla roversa de Galuppi). Il retrouve régulièrement la compagnie de l’Ensemble Marguerite Louise dirigé par Gaétan Jarry. Il enregistre à ses côtés des petits motets de Charpentier, des grands motets De Lalande et Lully, ou encore le rôle de La Discorde (Les Arts Florissants, Charpentier). On pourra l’entendre prochainement aux côtés de Louis-Noël Bestion de Camboulas dans des mélodies de Fauré et Duparc, dans Les Fêtes d’Hébé (Rameau) avec Orfeo Orchestra dirigé par György Vashegyi, dans La fille de Madame Angot (Lecocq) avec l’Orchestre de Chambre de Paris, ou dans Georges Dandin (Molière et Lully) mis en scène par Michel Fau avec L’Ensemble Marguerite Louise dirigé par Gaétan Jarry.

Photo : Ensemble Marguerite Louise © Franz Griers